dimanche 30 novembre 2008

La cabane branchée



Dernier week end de novembre : La météo annonce deux jours froids et pluvieux sur la Normandie. Même si, pour la saison, c'était prévisible, on espère quand même quelques apparitions du soleil pour notre court séjour à Mézidon !

Samedi midi, direction Château Canon... Ce n'est point dans une chambre de ce monument classé que nous allons dormir mais... en haut d'un arbre (un platane d'Orient de 250 ans)
La «cabane branchée» est accrochée à 15 mètres au dessus d'une petite cascade, dans le parc du domaine, derrière la ferme découverte. (100€ la nuit - petit déjeuner inclus -- compter 25€/pers en plus pour le dîner, en haute saison, la nuitée est à 120€)

A l'arrivée, devant un verre de jus de pomme, au comptoir de la cave à cidre, on nous explique les consignes de sécurité et le fonctionnement de la cabane : poêle à pétrole, lampe tempête, toilettes sèches etc.. car oui, là haut, il n'y a ni électricité, ni sanitaires. Un simple petit lavabo avec un robinet d'eau gelée froide.

16h, c'est l'heure de monter...
Plus on approche, plus j'appréhende la montée. Vu d'en dessous, c'est très impressionnant !
Comment est-ce que je vais faire pour monter là haut, moi qui ai le vertige ?!!
En plus, ce n'est pas du tout comme je l'avais imaginé.. j'avais vu un petit escalier tranquille et un pont de singe où je pensais ne pas voir sous mes pieds... que nenni, la montée se fait via un escalier de meunier assez raide, un filet dans lequel on doit marcher puis un pont avec des petits rondins de bois bien espacés.
Bon, c'est parti, je ne réfléchis pas, je monte...
(...)
et bah, franchement, c'est de la gnognotte... même pas peur comme on dit !



Première impressions là haut, c'est très beau.. on se sent en harmonie avec la nature.
La cascade chante juste en dessous, les moutons broutent en contrebas. C'est déjà très reposant ! Le calme absolu...










































La cabane est simple mais accueillante, on s'y sent déjà bien...

... bon par contre, pas de rayon de soleil !.. juste un froid de loup !!

Dés les bagages posés, on se jette sur le poêle pour l'allumer ! Évidemment, ça ne marche pas comme on nous l'a expliqué ! «Allô, c'est nous.. déjà... on a un problème : nous n'arrivons pas à démarrer le poêle. »
10 minutes plus tard, le problème est réglé, le poêle réchauffe la cabane et nous avec.



La nuit commence déjà à tomber. Pas le temps de profiter du parc !
On allume la lampe tempête et les multiples bougies.
A 19h 18h, on nous apporte le dîner. Le panier est accroché à un mousqueton, au bout d'une corde, en bas de l'arbre. Il suffit juste de le hisser là haut.
Dîner au lit, au chaud sous la couette... au menu, une petite assiette de charcuterie, un risotto aux champignons avec du poulet, du fromage, de la tarte aux pommes et une bouteille de jus de pomme... miam miam...

Heure du coucher : 20h30 !! presque en même temps que les poules !



La suite est plus fraîche ; avant le dîner, nous étions déjà tombés en panne de pétrole pour le chauffage. En même temps que le repas, nous avons reçu une rallonge pour le poêle : 1 petit litre de pétrole. Mais, malgré les précautions que nous avons prises pour ne pas gaspiller les précieuses heures de chauffage, il ne nous en restait plus suffisamment pour nous chauffer le matin... Eh bien, la matin, fin novembre, en Normandie... brrrrr... 6°C dans la cabane, comme dehors !! Pas le temps de mettre un orteil en dehors du lit qu'il était déjà congelé...

9h, vite, vite.. je remonte le panier du petit déjeuner et hop sous la couette pour prendre un bon bol de chocolat chaud !!
A 11h30, nous levons le campement pour rentrer sur Paris.

Au passage, nous traversons la ferme découverte et observons les animaux de la ferme. Certaines espèces sont peu communes comme le porc de Hongrie (ou mouton-cochon) à droite avec son pelage laineux :



Nous laissons Château Canon derrière nous.



Peut-être y retournerais-je au printemps ou en été quand les températures seront plus clémentes !


samedi 4 octobre 2008

Auvergne - le puy Pariou

Après une tentative infructueuse  d'ascension du puy de Dôme pour cause de verglas, nous nous dirigeons vers le mont Pariou au sommet duquel nous décidons de monter à pieds. Le parking se trouve en haut du col des Goules et, de là, part un chemin balisé (circuit jaune sur le plan à gauche) pour grimper en haut du puy Pariou. 

On nous a vanté la photogénie du Pariou au parc Vulcania.. Ce puy est celui que l'on voit dans les publicités Volvic.

Je confirme, ça nous a beaucoup plu. Nous sommes montés par les sous bois pour redescendre face au puy de Dôme par un escalier de bois. Finalement, nous avions de ce sommet une bien plus jolie vue que si nous y étions montés en voiture... merci le verglas !

En parlant de froid, il ne faisait quand même pas bien chaud là haut... En plus du vent glacial, certaines parties ombragées étaient encore un peu enneigées. 

durée : 2h45
distance : 6km
dénivelé : 219m
balisage : jaune


Auvergne - Vulcania


Auvergne - Le domaine du Masoe des Chatards

Cette année, comme prévu, we gîte le 1er we d'octobre en Auvergne...
Le domaine du Masoe des Chatards où nous avons posé nos valises pour le we fût un pur enchantement. Nous étions dans le gîte dit «rustique» en photos dans cet article.   
Des chambres superbes... un jacuzzi et une salle de douche magnifiques... une cuisine toute équipée... un parc de 150 hectares boisé où l'on peut se promener à loisir. Il n'y a que la piscine que nous n'ayions pas testée... Mais nous avions une bonne excuse, il devait faire 10°C dehors ! brrrr... 

Pour les amateurs, le domaine organise des parties de chasse à courre.. à l'heure où nous nous sommes levés dimanche, les chiens, chevaux et chasseurs étaient déjà rentrés au bercail !! Et pour ce qui est de trouver des sangliers, nous n'avons pas du être assez observateurs car nous n'en avons vu aucun.  Seuls les canards, les vaches et les daims ont peuplé notre balade autour du domaine.

Le site du domaine est par ici : http://www.masoe-des-chatards.com